Parmi mes premières lectures de l’année, on trouve Les Identités meurtrières d’Amin Maalouf. Ce n’est pas un roman, mais ça ne se lit pas non plus comme un essai. Je dirais qu’il s’agit plutôt des réflexions sur les questions d’identité et d’appartenance de l’auteur. S’il n’est ni philosophe ni sociologue, il n’en reste pas moins très bien placé pour en parler puisqu’il a grandi au Liban pour ensuite déménager en France à 27 ans, pays où il s’est bien intégré au point d’avoir un siège à l’Académie Française (rien que ça).
Il a beau avoir été publié en 1998, c’est un livre terriblement d’actualité vu qu’on y parle retour de la religion, intégration des autres cultures dans la nôtre, crises identitaires et appartenance collective. Évidemment, en 200 pages, difficile de faire un exposé complet de tout ce qu’il y a à dire sur ces sujets, mais ça vaut le coup de jeter un œil à ce dont Amin Maalouf veut nous parler.